L’APPROCHE OZP
On pourrait penser qu’il n’est pas nécessaire de le rappeler, mais le plastique est omni-présent, sous toutes ses formes, même les plus impensables. Nous le retrouvons sous forme de micro-plastique et nano-plastique, toute la journée il s’invite dans nos vies, nous le sollicitons parfois sans même s’en douter : ce n’est pas normal et ne devrait plus l’être.
C’est un fait, la commercialisation de nos besoins (réels ou non) a recours au plastique, besoins aussitôt remplacés par d’autres : c’est autant de matières premières ou secondaires ( les emballages ) jetés à la poubelle aussi vite que reçus. En France, ce ne sont pas moins de 100 milliards de plastiques à usage unique qui sont consommés chaque année, ce qui fait plus de 1500 par français !
Alors une fois utilisés, que deviennent-ils ?
Cette question pose le problème de la gestion des déchets, aujourd’hui encore trop ignorée. En effet, le recyclage, plus qu’un miracle : un mirage. Les emballages ne sont en réalité peu ou pas recyclés, tout simplement car c’est impossible. Certains plastiques ne sont pas recyclables, d’autres ne le sont pas à l’infini, et si tenté qu’ils le soient : on doit y ajouter du plastique neuf pour qu’il soit partiellement recyclé. C’est sans fin et ce cercle vicieux n’est pas viable pour les prochains !
Alors que nous reste-t-il à faire ? La réponse est simple, il suffirait de prendre le problème à la source et de s’inscrire dans un modèle de cercle vertueux : arrêter ou du moins limiter sa consommation de plastique au maximum.
Notre objectif est simple : Zéro Plastique jetable et à usage unique.
Nous ne pouvons évidemment pas nous en passer pour tous les usages fréquents et nécessaires : le clavier qui me permet d’écrire ces lignes, les lunettes de vue chères à tous les détenteurs, le matériel médical indispensable à la survie de certains, et encore tant d’autres éléments, du moins pour le moment.
Adopter une vie zéro plastique, c’est possible. Évidemment ce changement ne se fait pas sans transition : il suffit d’une prise de conscience et nous sommes là pour la créer.
Vivre sans plastique ne signifie pas vivre en marge de la société, cela signifie vivre mieux : développer de nouveaux automatismes bénéfiques pour l’environnement, la santé et même pour le porte-monnaie. Et puis entre nous, sortir les poubelles moins souvent c’est quand même bien sympa…
Pour aller plus loin, vous pouvez lire les livres suivants et lire les différents contenus que nous publions sur la partie blog :
Plastique, le grand emballement
- Nathalie Gontard et Hélène Seingler
Océan Plastique
- Nelly Pons
Zéro plastique on s’y met, 100% d’objets plastiques que je remplace dans mon quotidien
- Pauline Imbault
Les plastiqueurs, Enquête sur ces industries qui nous empoisonnent
- Dorothée Moisan
Le meilleur déchet, c'est celui qu'on ne produit pas et qu'on ne consomme pas
Don
Faq
